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La rage persiste au Maroc

La rage persiste au Maroc malgré les efforts continus pour la combattre. En 2022, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a enregistré 17 nouveaux cas de rage humaine dans le pays. Ces cas se répartissent comme suit : Tanger-Tétouan-Al Hoceima (2 cas), Fès-Meknès (3 cas), Rabat-Salé-Kénitra (3 cas), Béni Mellal-Khénifra (1 cas), Casablanca-Settat (1 cas), Marrakech-Safi (4 cas) et Souss-Massa (3 cas). En moyenne, environ 20 cas de rage humaine sont signalés chaque année, tandis que 400 cas de rage animale sont recensés annuellement.

Dans la plupart des cas (90 %), la transmission de la rage à l’homme est attribuée à des chiens enragés, principaux réservoirs et vecteurs de la maladie. La vaccination des chiens est donc cruciale pour prévenir la propagation de la rage.

L’éradication de la rage au Maroc pourrait être envisagée si 70 % des chiens étaient vaccinés, selon les experts. En effet, la vaccination canine est reconnue comme le moyen le plus efficace pour prévenir la rage chez l’homme. L’OMS souligne que cette mesure contribue à réduire non seulement les décès dus à la rage canine, mais aussi le besoin de traitement post-exposition chez les personnes mordues par des chiens.

Malgré la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre la rage, cette maladie virale persiste, en partie en raison du manque de données précises sur la population canine, notamment les chiens domestiques. Les laboratoires Novovet disposent des vaccins contre la rage, offrant ainsi une solution essentielle pour la prévention de cette maladie.